Analyse des communes les plus chères de Bruxelles

L'année 2023 a été marquée par des évolutions significatives sur le marché immobilier de Bruxelles, avec des variations de prix observées dans différentes communes de la capitale. Real Lab vous a donc préparé un article qui explore en détail les tendances immobilières de l'année écoulée, mettant en lumière les communes les plus chères de Bruxelles et les facteurs ayant influencé ces fluctuations.

Analyse des communes les plus chères de Bruxelles

État du marché immobilier bruxellois

En 2023, l'activité immobilière à Bruxelles a légèrement progressé, contrastant avec la tendance nationale de diminution. Cependant, le nombre de transactions immobilières a diminué, reflétant un refroidissement du marché attribué à la hausse des taux d'intérêt et à la situation économique générale.


Stabilité des prix des logements

Malgré les fluctuations du marché, les prix des logements sont restés globalement stables à Bruxelles en 2023. Le prix médian d'une maison a légèrement augmenté, tandis que celui d'un appartement est demeuré stable. Sur cinq ans, les prix ont néanmoins enregistré une hausse significative.


Variations des prix dans les communes 

Les variations des prix ont été observées dans différentes communes de Bruxelles. Certains quartiers ont enregistré des hausses de prix importantes, tandis que d'autres ont vu leurs prix diminuer. Les communes de Koekelberg et Ganshoren ont enregistré les plus fortes hausses pour les appartements, tandis que Koekelberg et Saint-Gilles ont connu une augmentation notable pour les maisons.


Communes les plus chères 

Woluwe-Saint-Pierre reste la commune la plus chère de Bruxelles, avec une limite supérieure de prix parmi les plus élevées de toutes les communes. Ixelles, Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Lambert et Uccle complètent le podium des communes les plus chères.


Les rues les plus chères

Les données révèlent que les rues les plus chères de Belgique se situent toutes à Bruxelles, ce qui confirme la position de la capitale en tant que marché immobilier haut de gamme. Sans surprise, le quartier ucclois du Prince d’Orange se démarque avec l'avenue des Chalets où le prix au mètre carré atteint 5.569 euros, selon une enquête d'Immoweb. Cette tendance se retrouve également dans d'autres quartiers bruxellois prestigieux tels que Bruxelles-Ville et Uccle, où les rues les plus onéreuses sont situées. À l'échelle nationale, la Flandre et la Wallonie sont largement distancées, avec des rues moins chères en comparaison. La Flandre ne fait son apparition qu'au 27e rang avec le Vogelmarkt à Gand, tandis que la Wallonie ne figure qu'à la 197e place, avec la rue Saint-Jean à Namur. Ces données soulignent la prédominance de Bruxelles en tant que marché immobilier de luxe en Belgique.


Évolution démographique et perspective

Une évolution démographique a été observée sur le marché immobilier bruxellois, avec un vieillissement de l'âge moyen des acheteurs. Cela pourrait avoir des implications sur la dynamique du marché à moyen terme. En attendant, le marché immobilier se trouve dans une période d'attente, avec des perspectives de reprise de l'activité dans la deuxième moitié de 2024.


Tendances dans le secteur de la location

En parallèle aux fluctuations des prix de l'immobilier, le marché locatif à Bruxelles a également été marqué par des évolutions significatives en 2023 selon le baromètre de locations de Federia. Les données indiquent une augmentation marquée du coût des loyers, avec une hausse notable tant pour les nouveaux baux que pour les loyers médians. En effet, le prix moyen des nouveaux baux a bondi de 8,6% en un an pour atteindre les 1.249 € par mois en 2023, tandis que le loyer médian a augmenté de 10,6 % pour atteindre 1.100 €. 


Cette augmentation des loyers à Bruxelles contraste avec la tendance nationale, faisant de la capitale la seule région où l'augmentation des loyers dépasse l'inflation. Les agents immobiliers observent un marché locatif particulièrement tendu, marqué par une diminution du nombre de biens disponibles à la location et un climat d'investissement défavorable, attribué à des mesures politiques jugées contre-productives. 


Ces tendances soulignent les défis croissants auxquels sont confrontés les locataires à Bruxelles, mettant en évidence la nécessité de mesures politiques efficaces pour réguler le marché locatif et garantir un accès équitable au logement dans la capitale.


Des tendances contrastées…

En conclusion, les variations des prix immobiliers à Bruxelles en 2023 ont été marquées par des tendances contrastées dans différentes communes. Malgré les défis rencontrés, le marché immobilier bruxellois reste dynamique, offrant des opportunités d'investissement diverses. Les acteurs du secteur immobilier restent attentifs à l'évolution de la situation, prêts à saisir les opportunités qui se présentent sur ce marché en constante évolution.


Alors, pour vous entourer des meilleurs professionnels sur le marché immobilier bruxellois pour votre projet immobilier, n’hésitez pas à faire appel à Real Lab.

par Xavier